1998 / Samuel Beckett – Pièces Courtes

Catastrophe, Quoi où, Pas, Impromptu d’Ohio, Comment dire

Diffusion

Créé le 20 octobre 1998 au Théâtre Gérard Philippe – Saint Denis

En tournée au Théâtre Garonne – Toulouse,
au Théâtre de l’union – Limoges,
au Théâtre de la Croix Rousse – Lyon,
au CDN – Colmar,
au Théâtre des Terrasses – Gordes,
au Beckett Time – Glasgow,
au Beckett… Quien ? – Madrid,
au Théâtre Nazarian – Alep/Syrie,
au Théâtre du Syndicat des Ouvriers – Damas/Syrie,
au Beckett in Berlin – Allemagne,
auCentre Culturel Français – Beyrouth/Liban

Distribution

Mise en scène : Bruno Meyssat

Avec :
Philippe Cousin, Gérard Béliard
Elisabeth Doll, Eric Laguigné,
Elisabeth Moreau ou
Catherine Vallon,
Jean Michel Rivinoff.

Assistant : David Moccelin
Scénographie et lumière :
Bruno Meyssat assisté de
Claude Husson et
Thierry Varenne
Costumes : Gisèle Madelaine
Prise de son : Olivier Lecrocq
Régie son : Alain Lamarche

Un spectacle Théâtres du Shaman en coproduction avec le Théâtre Gérard Philippe – Saint Denis, et en partenariat avec les studios du GMVL – Lyon, avec le soutien technique de l’Odéon théâtre de l’Europe – Paris.

Présentation

J’ai choisi l’auteur Irlandais de fait de la rigueur extrême que requiert une interprétation de ses textes et de l’économie de moyens dramatiques déployés dans l’écriture même.
Ces dramaticules sont aussi rigoureux, libres et infinis qu’une suite de photographies. Ils sont du texte dramatique pour “un théâtre avant le théâtre parlant” ou “bien après”. Ils se tiennent loin du figuratif .

Est-ce bien un paradoxe ?

Nous ressentons à leurs contact cet essor et cette vitalité sécrétés par le monde pictural et “hors texte”.

La limpidité cruelle d’un plan d’eau provoque pour celui qui regarde un bienfait et un désastre , de même ces textes engendrent un rapport intime et ensorcellent ce que l’on pourrait appeler nos arrières pensées.
Ils sont , par cela même, des textes métaphysiques. Ils traitent de la condition humaine. Mais ils sont aussi politiques et évoquent, à la façon de cruelles comptines, l’histoire du mal que les hommes se font.

Ces récits se referment la plupart du temps sur une sorte d’arrêt sur image, de rapt qu’opère l’auteur sur ses personnages, de manière à nous laisser dans une sorte de persistance textuelle émue et propice à la méditation.

Ce spectacle rassemble plusieurs dramaticules. Par leur choix et leur disposition dans l’ensemble, nous avons soin d’en manifester l’unité souterraine.
Pour nous , l’un se déplie dans l’autre, l’un résonne par l’autre. Il s’agit d’unir en une partition naturelle ces mesures hétérogènes. Ce ne sont ni la beauté ni la délicatesse des pierres qui nous motivent mais la vision du collier dans son ensemble.

Il ne s’agit pas de déchiffrer ni de traduire cette matière compacte mais de trouver une juste distance pour les “laisser se dire”.

Presse

Libération

Par René Solis
28 octobre 1998

Bruno Meyssat poursuit à Saint-Denis son apprivoisement
des mots avec un auteur peu bavard.

La Croix

Par Didier Méreuze
17 septembre 1999

Les rêveries poétiques de Bruno Meyssat

Le Monde

Par Jean-Louis Perrier
4 novemnbre 1998

Quatre pièces de Beckett en fondu enchaîné

Le Progrès

Par Antonio Mafra
10 décembre 1998

Pièces courtes

Les dernières nouvelles d’Alsace

Par Philippe Schwab
20 janvier 2000

Les dramaticules de Beckett

The Scotslman

Par Marisa Zonotti
26 octobre 2000

A meeting of minds

la dépêche du midi

Par Sylvie Roux
17 mai 1999

Quatre instantanés de Beckett